Les accidents de la route se multiplient considérablement depuis plusieurs mois sur le territoire de la République de Cameroun. Un triste fait qui a poussé tous les acteurs concernés de près ou de loin par la circulation routière à trouver des solutions pour y remédier.
Ainsi, l’autorité publique, les transporteurs, les voyageurs, les piétons et les forces de sécurité ont décidé d’apporter leurs contributions respectives durant le premier Salon de l’Automobile et de la Sécurité Routière (Saspro) abrité par l’hôtel de ville de Yaoundé du 29 novembre au 1er décembre 2017. Ce rendez-vous arrive vraiment au bon moment, d’après les conférenciers qui ont convié les gens de la presse pour faire connaître les tenants et aboutissants de cet événement.
En effet, cette assemblée nationale devra servir de plateforme d’échanges et de rencontres pour les personnes ressources de ces divers secteurs, selon le président exécutif de l’Ong Secouroute Martial Manfred Missimikin. Pour sa part, le coordonnateur général du Saspro Narcisse Mouketey mise essentiellement sur la compétence des entrepreneurs concessionnaires de voitures camerounais. Par ailleurs, le Saspro est aussi une opportunité qui s’offre aux nombreux thésards et maîtrisards pour livrer publiquement leurs solutions.
Réduire de 50% en 2020
Généralement, des conférences débats, des ateliers de sensibilisation, des formations ainsi que de rencontres B to B sont programmés dans la première édition du salon de l’automobile et de la sécurité routière dans la ville capitale du Cameroun. Elle a pour principal objectif la diminution réelle des accidents de circulation.
D’ailleurs, un défi de réduire de moitié le nombre jusqu’en 2020 est prévu dans l’agenda. Aujourd’hui, ce chiffre avoisine encore les 1.200 morts pendant les 12 mois de l’année qui devrait descendre dans les 600 d’ici trois ans au plus tard.
Pour ce faire, des actions concrètes vont démarrer incessamment comme des projets incitants les conducteurs à limiter leur vitesse. Dans la même foulée, les responsables du Saspro militent également pour le renforcement de la législation de la sécurité routière sur le territoire national camerounais. Ainsi, ils exigent par exemple le port obligatoire de la ceinture de sécurité.
Par ailleurs, les maisons d’assurances ont un rôle primordial à jouer dans la prévention des accidents de circulation : celui de sensibiliser les chauffeurs à respecter le code de la route mais ils leur incombent aussi avec le concours du service des douanes de convaincre les citoyens à acquérir des véhicules neufs ou du moins des voitures d’occasion de moins de 10 ans comme le prescrit la loi au Cameroun.